Les 12 et 13 janvier 2018 à Herve : www.chac.be
"Moustique" le 26/3/14.
Extrait vidéo :
Un
jeune médecin tout frais sorti de l’université est envoyé en poste au fin fond
de la Russie en 1917. Seul, sans expérience, il ne peut compter que sur
lui-même. Pour première patiente, on lui amène une jeune fille dont la jambe a
été broyée par une machine agricole...
Dans ces récits poignants et pourtant pleins d’autodérision et d’humour, c’est une année de la vie d’un médecin de campagne que nous suivons pas à pas. Nous découvrons ses doutes, ses succès et ses échecs. A rebours de l’idéologie dominante dans la Russie d’après la révolution, Boulgakov affirme sa foi en la valeur de l’individu, capable de vaincre les difficultés par son énergie personnelle. Pour Boulgakov, le médecin et l’écrivain sont des représentants de cette intelligentsia dont la mission est de lutter contre les ténèbres et l’ignorance.
L’histoire est largement autobiographique. Entre 1916 et 1917, Boulgakov exerça dans un petit hôpital de campagne géré par la Croix-Rouge, situé dans le village de Nikolskoïe, gouvernement de Smolensk. Au cours de ce séjour, il reçut en consultation 15 361 patients et eut à pratiquer, entre autres, une amputation de la cuisse, une trachéotomie, trois versions obstétricales sur le pied et l’extraction d’éclats de côtes dus à une blessure par balle. L’attestation qu’on lui délivre à l’issue de cette année de pratique le qualifie de « travailleur énergique et infatigable ».
Dans les années 1920, Boulgakov abandonne la médecine pour la littérature. Ses comédies satiriques remportent un immense succès, mais la critique prolétarienne se déchaîne contre lui, l’accuse d’antisoviétisme. Ses pièces sont retirées de l’affiche. Sous Staline, victime de la censure, Boulgakov n’est plus ni joué ni publié. Son grand roman, Le Maître et Marguerite, ne paraîtra en URSS que vingt-six ans après sa mort, treize ans après celle de Staline.
Dans ces récits poignants et pourtant pleins d’autodérision et d’humour, c’est une année de la vie d’un médecin de campagne que nous suivons pas à pas. Nous découvrons ses doutes, ses succès et ses échecs. A rebours de l’idéologie dominante dans la Russie d’après la révolution, Boulgakov affirme sa foi en la valeur de l’individu, capable de vaincre les difficultés par son énergie personnelle. Pour Boulgakov, le médecin et l’écrivain sont des représentants de cette intelligentsia dont la mission est de lutter contre les ténèbres et l’ignorance.
L’histoire est largement autobiographique. Entre 1916 et 1917, Boulgakov exerça dans un petit hôpital de campagne géré par la Croix-Rouge, situé dans le village de Nikolskoïe, gouvernement de Smolensk. Au cours de ce séjour, il reçut en consultation 15 361 patients et eut à pratiquer, entre autres, une amputation de la cuisse, une trachéotomie, trois versions obstétricales sur le pied et l’extraction d’éclats de côtes dus à une blessure par balle. L’attestation qu’on lui délivre à l’issue de cette année de pratique le qualifie de « travailleur énergique et infatigable ».
Dans les années 1920, Boulgakov abandonne la médecine pour la littérature. Ses comédies satiriques remportent un immense succès, mais la critique prolétarienne se déchaîne contre lui, l’accuse d’antisoviétisme. Ses pièces sont retirées de l’affiche. Sous Staline, victime de la censure, Boulgakov n’est plus ni joué ni publié. Son grand roman, Le Maître et Marguerite, ne paraîtra en URSS que vingt-six ans après sa mort, treize ans après celle de Staline.
Le Soir
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Le Vif / L'Express
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